Vivre ma vie avec joie tous les jours avec la méthode Feldenkrais

 








Chaque leçon Feldenkrais améliore notre vie en faisant appel à la ressource naturel la plus facilement disponible : la riche plasticité de notre cascade de coordination neurologique, cadeau de notre héritage évolutif. 

Face aux défis que nous devons relever pour faire notre chemin dans un monde stressant, les leçons Feldenkrais nous permettent d'affiner continuellement notre coordination et nos sensations corporelles. Nous cherchons à nous deplacer avec succès et avec grâce. Chaque succès renforce et élargit notre image de soi, qui devient le fondement de notre prochaine action.

Vivre sa vie avec joie tous les jours est possible. Vivre en pleine conscience tous les moments de la journée. Dès le réveil sentir comment notre corps se met en mouvement, avec la manière dont nous roulons au lit pour nous retrouver debout, sur nos pieds qui deviennent légers à chaque pas que nous faisons en sentent comment notre centre nos soutiennent, comment les mouvements deviennent agiles et gracieux. S'incliner, ou pencher pour se laver les mains, se brosser les dents, allonger un bras pour atraper les objets qui se trouvent en haut du placard. Chaque mouvement que nous faisons deviennent une source de joie, la joie du mouvement.

" L'image de soi:

Toute personne règle sa conduite sur l'image qu'elle se fait de soi. Désirant changer sa conduite, il lui faudra donc changer cette image. 

 

Qu'est-ce que l'image de soi ? Nous constatons une image corporelle : étant celle des contours, des rapports des membres, c'est à dire des rapports spatiaux, temporaux, des sensations kinesthetiques. Viennent ensuite les sentiments ou émotions et les pensées. Tout ceci compose un ensemble lié.

 

Comment l'image de soi s'est-elle formée ? Chacun a l'impression que sa façon de parler, de marcher, de se comporter soit la seule possible pour lui, propre à lui et immuable : il s’identifie à elle, se croit né ainsi. Son jugement de rapports spatiaux, de mouvements, sa façon de tenir la tête, de regarder, etc., lui semble innés, et il ne croit possible d’y changer que la vitesse, l'intensité et l'étendue. Cependant tout ce qui est important du point de vue des rapports sociaux, c'est à dire des rapports d'un homme à l'autre est acquis par un apprentissage prolongé : on apprend à marcher, à parler, à voir dans une image peinte ou photographie  la 3e dimension, et c'est du hasard des lieux de naissance et dans d'entourage d'une personne que dépend ce que seront ses mouvements, son attitude, la langue qu'il parlera, etcetera.

 

Ainsi, en apprenant une autre langue, on y importe toujours un accent, c'est à dire qu'une formation acquise préalablement gêne l'acquisition d'une nouvelle. En essayant de s'asseoir à la japonaise ou à l'hindoue, on éprouve une difficulté à réorganiser son corps pour cette configuration nouvelle, l'habitude en entravant la formation. Donc, comme la formation première est due au hasard d'une de naissance, la gêne qu'on éprouve à changer une habitude, physique ou mentale, a peu à faire avec l’hérédité et l'individualité, mais est propre à tout changement d'habitude déjà acquise. 

 

On voit que la gêne n'est pas liée à la substance de l'habitude, mais à son ordre temporel, c'est-à-dire au fait de la priorité de l'habitude formée qui, elle, est due au hasard. Ce par quoi il est mis en évidence que l'image de soi est, elle aussi, acquise au hasard de la vie. La question qui s'impose serait donc celle-ci :  est-il possible d'amener des changements qui permettraient d'acquérir des manières de conduite nouvelles, différentes par choix et qui soient aussi propres à la personne que celles qu'elle a acquises ; sans s'en rendre compte au cours de sa vie ?" 


(Moshe Feldenkrais, Paris, 1964)


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